Une commission extra-municipale a mené une vaste étude sur les conséquences du déploiement des compteurs intelligents. Lequel est… presque terminé.
C’était sans doute le dernier épisode de la saga Linky à Louveciennes. Réuni mercredi soir, le conseil municipal a pris acte, en fin de séance, de la remise du rapport de la commission extra-municipale chargée d’étudier en détail les conséquences du déploiement du fameux compteur intelligent.
Un document de 48 pages annexé de toutes les correspondances entre la ville, le sous-préfet et la société Enedis, qui a immédiatement été mis à disposition du public via le site Internet de la ville et le blog louveciennesplus.fr. Menée du 2 octobre au 30 novembre dernier, cette étude est présentée comme « s’appuyant sur des éléments factuels » et « des données d’organismes officiels et reconnus ». Les membres de la commission y passent notamment en revue les questions de la sécurité des données personnelles, des impacts écologiques, environnementaux ou économiques qui accompagnent l’installation des compteurs.
Mais ce rapport, jugé « complet » par le maire Pierre-François Viard (DVD) n’aura finalement qu’un but purement informatif. Car le déploiement est quasiment terminé sur la ville. Si Enedis n’avait encore installé que 157 compteurs en date du 18 octobre, soit une semaine après que le conseil municipal a voté une délibération demandant la suspension du déploiement jusqu’à la fin de l’année, 3 268 étaient en effet dénombrés ce mercredi. La preuve selon Pascal Leprêtre, membre de la commission et élu d’opposition, que l’initiative, a finalement eu « l’effet contraire » au but recherché. « Aujourd’hui, il ne reste plus que quelques habitations qui ne sont pas équipées », enchaîne l’élu en regrettant « que la commission n’ait pas été mise en place et n’ait pas pu commencer ses travaux plus tôt ». Evoquée une première fois en juin, la création de cette commission n’avait en effet été actée que le 12 octobre dernier.
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