Le 25 septembre 2014, le conseil municipal a été amené à se prononcer sur un projet de circulations douces en vallée de Seine proposé par le Conseil départemental des Yvelines, dénommé « Chemin de Seine ». La commune de Louveciennes est notamment concernée par un cheminement piéton et cycliste sur la berge de la Seine, parallèlement au quai Conti. Ce cheminement est aujourd’hui impossible compte tenu du non-respect de la servitude de passage par de multiples propriétaires privés. La réappropriation des berges est un dossier que nous suivons attentivement depuis des années car il n’est pas normal qu’à Louveciennes ce circuit de circulations douces soit entravé alors qu’il est par exemple possible de rejoindre en vélo Maisons-Laffitte au Port-Marly et Bougival à Colombes…
A l’occasion de ce vote du 25 septembre 2014, Pascal Leprêtre, conseiller municipal de la liste PLUS, s’est dit favorable au projet du Conseil départemental des Yvelines car permettant de développer le réseau des circulations douces dans notre département, en espérant toutefois que la commune de Louveciennes y contribuera très concrètement.
Il a par ailleurs posé de nouveau la question de la réappropriation des berges de la Seine et a demandé au Maire qu’il prenne les mesures administratives nécessaires pour que les berges de la Seine redeviennent un espace public. La loi impose une servitude de passage, dite de marchepied ou de halage, le long des cours d’eau. Il suffit de la faire respecter par les riverains qui se sont approprié les berges de la Seine.
Depuis ce conseil municipal nous avons appris que le conseil municipal du Port-Marly avait voté le 1er juillet 2014 une délibération proposant un tracé de circulations douces alternatif « compte tenu des difficultés techniques à se réapproprier le chemin de halage à hauteur de Louveciennes ». Ce tracé alternatif consisterait à exploiter l’Île de la Loge depuis la future passerelle piétons/cyclistes qui sera construite à hauteur du chemin des Lions au Port-Marly jusqu’aux écluses de Bougival.
Pascal Leprêtre s’est dit très surpris que la commune du Port-Marly propose un tracé alternatif concernant la commune de Louveciennes, sans que le conseil municipal de Louveciennes n’en ait été informé !
Il a par ailleurs alerté le conseil municipal que ce tracé alternatif pose problème à la communauté Emmaüs Bougival, implantée sur le territoire du Port-Marly. En effet la communauté Emmaüs a découvert fortuitement le projet, à l’occasion de la visite de conseillers municipaux marlyportains venus mesurer la largeur de la route, et de représentants des Voies navigables de France, déclarant intervenir au nom du porteur du projet, à savoir le Conseil départemental des Yvelines ! La communauté Emmaüs déclare s’être vu notifier qu’elle perdrait les places de parking dont elle dispose le long de la Seine, sans pour l’instant qu’il n’y ait compensation de la part de la commune du Port-Marly. Dans ces conditions ce projet pourrait l’obliger à fermer son site.
Pascal Leprêtre a exprimé le souhait que Louveciennes s’oppose à un tel projet aux dépens de la communauté Emmaüs et a demandé au maire de Louveciennes sa position. Ce dernier a indiqué être favorable au maintien du site Emmaüs sans toutefois s’opposer clairement au tracé proposé par la commune du Port-Marly. A suivre !